Le Père Noël a picolé
Allez, une dernière petite histoire de Nauyel avant de tirer les rois.
Quoique... à la vitesse où ils mettent les galettes en rayon, il est très possible que vous vous soyez étouffé avec la fève avant d'avoir gobé le nain en plastique qui trônait sur la bûche glacée de votre tatie Odette ("Tu sais Tatie, "glacée "ça ne veut pas dire "congelée". Tout est dans la nuance."
Promis, à Noël prochain, vous restez chez vous. Et merde à la tradition familiale si c'est pour finir avec une intoxication alimentaire, ou pire, un trou dans l'estomac.
A quand la course aux oeufs de Pâques le week-end du 15 août , et les feux de la Saint-Jean à la saint Matthieu?
Attention, j'ai rien contre les Matthieu. C'était juste un exemple.
Par contre si vous vous appelez Bernard, passez votre chemin, je peux pas les blairer (Z'avez remarqué? ça rime avec taulard, connard, épinard, mitard, salopard, bref, que des vilains mots).
Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos rennes : figurez-vous que le globule, cette année, a connu trois visites successives du Père Noël. Oui, oui, j'ai bien dit trois.
Tout d'abord, le vieux barbu, avec sa routine habituelle, est passé par la cheminée de mes parents, le 24 décembre au soir, et a garni les petits souliers de chacun avec de jolis paquets.
Le globule a bien sûr récolté la tymbale, en amassant le plus de cadeaux.
Je me suis offusquée, considérant que le bon sens voudrait que le petit chausson du 25 attire des cadeaux d'un nombre et d'une importance proportionnés à sa taille. C'est à dire pas grand chose. Alors que les chaussons-péniches disons...du 41 (et je ne dis pas ça parce que je fais du 41 fillette) devraient fort logiquement rafler la mise.
L'assemblée de traîtres réunie autour de moi (en un mot ma famille) m'a vertement fait remarquer que cette logique n'appartenait qu'à moi, et que je pouvais m'asseoir dessus. Les cuistres. Je suis sûre que j'ai été adoptée, et qu'on m'a collé le pif de mon père en m'imposant une chirurgie plastique à 15 jours, dont je n'ai évidemment pas le souvenir. Les démons!
Bref, jusque là la distribution de cadeaux suivait un cours quasi normal (si tant est que l'on cautionne ce choix inique qui veut que les enfants soient pourris-gâtés et les adultes juste gâtés. Moi aussi je veux être une pourrie!).
De retour dans notre bonne ville de Montreuil, nous préparons lundi dernier le réveillon du nouvel an, avec toute l'ardeur requise pour ce genre d'évènement, papillonnant d'un bout à l'autre de l'appartement, soignant une déco d'enfer dans le séjour et mitonnant de délicieux petits plats (c'est notre avis et on le partage), à base de graisse, sucre et féculents divers.
Et là, un truc dingue se produit : alors que nos invités arrivent, le vieux ramoneur amateur (pffff...il a même pas de hérisson le naze! Z'avez déjà essayé de ramoner une cheminée avec un renne, vous?) nous joue un drôle de tour en déposant au pied de Norbert le Nordmann une brouette de cadeaux, étiquetés et tout. Je ne sais pas comment il a fait, vu qu'on a du s'absenter au maximum 2 secondes et demi. Rapide le vieux, hein! C'est peut-être Alain Mimoune qui a été réquisitionné dans sa maison de retraite pour assurer la corvée de robe de chambre cette année, allez savoir...
Toujours est-il qu'il a doublé la mise. Parait que la hotte était trop petite le soir de noël, du coup il a suivi un stage chez UPS et on lui a appris à doubler sa tournée quand il n'arrive plus à faire face.
Et nous voilà repartis pour une distribution collective.
Et c'est encore le globule qui touche le jackpot.
Je me drape dans ma dignité, et ravale mes larmes, vaincue par tant d'injustice. De toute façon, moi, l'Arche de Noé Playmobil ne m'a jamais fait rêvé. mais alors, PAS DU TOUT.
La soirée se passe, 2007 trépasse et à minuit tout le monde s'embrasse. Plus tard, fourbues et lasses, nous nous effondrons sur notre paillasse.
Tard dans la matinée nous émergeons de nos vapeurs alcoolisées, tels les gorilles surgissant de la brume à la recherche de Diane Fossey (même démarche, même haleine surtout, mais par contre nous, on ne se gratte pas les c....... au réveil, et pour cause).
Et là, un truc dingue se produit (bis): Il y a des paquets cadeaux qui ont étéoubliés par les pauvres pommes que nous sommes déposés par une main bienveillante en haut de notre penderie.
Ni une ni deux, ni un, dos, tres, nous dépotons tout ça au pied de Norbert le Nordmann, 3 secondes avant l'arrivée du bébé gorille surgissant de sa brume du bout du couloir.
Devant le visage perplexe du globule devant cette troisième distribution inexplicable, je prends un visage grave de circonstance.
n'écoutant que mon courage, je décide de prendre les choses en main.
Il est temps de lui révéler certaines choses. Il faut qu'elle soit forte.
"Globule, si tu as eu 3 fois des cadeaux cette année, c'est parce que le père Noël n'a plus toute sa tête. Il a siffonné toute l'eau de vie des mon-chéris qui étaient dans sa hotte. C'est triste, mais tu peux l'aider si tu veux".
"Viens, on va écrire une lettre au Père Noël.
En cure de désintox."
Qu'est-ce qu'il ne faut pas raconter aux enfants pour garder toute la magie de Noël...
Quoique... à la vitesse où ils mettent les galettes en rayon, il est très possible que vous vous soyez étouffé avec la fève avant d'avoir gobé le nain en plastique qui trônait sur la bûche glacée de votre tatie Odette ("Tu sais Tatie, "glacée "ça ne veut pas dire "congelée". Tout est dans la nuance."
Promis, à Noël prochain, vous restez chez vous. Et merde à la tradition familiale si c'est pour finir avec une intoxication alimentaire, ou pire, un trou dans l'estomac.
A quand la course aux oeufs de Pâques le week-end du 15 août , et les feux de la Saint-Jean à la saint Matthieu?
Attention, j'ai rien contre les Matthieu. C'était juste un exemple.
Par contre si vous vous appelez Bernard, passez votre chemin, je peux pas les blairer (Z'avez remarqué? ça rime avec taulard, connard, épinard, mitard, salopard, bref, que des vilains mots).
Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos rennes : figurez-vous que le globule, cette année, a connu trois visites successives du Père Noël. Oui, oui, j'ai bien dit trois.
Tout d'abord, le vieux barbu, avec sa routine habituelle, est passé par la cheminée de mes parents, le 24 décembre au soir, et a garni les petits souliers de chacun avec de jolis paquets.
Le globule a bien sûr récolté la tymbale, en amassant le plus de cadeaux.
Je me suis offusquée, considérant que le bon sens voudrait que le petit chausson du 25 attire des cadeaux d'un nombre et d'une importance proportionnés à sa taille. C'est à dire pas grand chose. Alors que les chaussons-péniches disons...du 41 (et je ne dis pas ça parce que je fais du 41 fillette) devraient fort logiquement rafler la mise.
L'assemblée de traîtres réunie autour de moi (en un mot ma famille) m'a vertement fait remarquer que cette logique n'appartenait qu'à moi, et que je pouvais m'asseoir dessus. Les cuistres. Je suis sûre que j'ai été adoptée, et qu'on m'a collé le pif de mon père en m'imposant une chirurgie plastique à 15 jours, dont je n'ai évidemment pas le souvenir. Les démons!
Bref, jusque là la distribution de cadeaux suivait un cours quasi normal (si tant est que l'on cautionne ce choix inique qui veut que les enfants soient pourris-gâtés et les adultes juste gâtés. Moi aussi je veux être une pourrie!).
De retour dans notre bonne ville de Montreuil, nous préparons lundi dernier le réveillon du nouvel an, avec toute l'ardeur requise pour ce genre d'évènement, papillonnant d'un bout à l'autre de l'appartement, soignant une déco d'enfer dans le séjour et mitonnant de délicieux petits plats (c'est notre avis et on le partage), à base de graisse, sucre et féculents divers.
Et là, un truc dingue se produit : alors que nos invités arrivent, le vieux ramoneur amateur (pffff...il a même pas de hérisson le naze! Z'avez déjà essayé de ramoner une cheminée avec un renne, vous?) nous joue un drôle de tour en déposant au pied de Norbert le Nordmann une brouette de cadeaux, étiquetés et tout. Je ne sais pas comment il a fait, vu qu'on a du s'absenter au maximum 2 secondes et demi. Rapide le vieux, hein! C'est peut-être Alain Mimoune qui a été réquisitionné dans sa maison de retraite pour assurer la corvée de robe de chambre cette année, allez savoir...
Toujours est-il qu'il a doublé la mise. Parait que la hotte était trop petite le soir de noël, du coup il a suivi un stage chez UPS et on lui a appris à doubler sa tournée quand il n'arrive plus à faire face.
Et nous voilà repartis pour une distribution collective.
Et c'est encore le globule qui touche le jackpot.
Je me drape dans ma dignité, et ravale mes larmes, vaincue par tant d'injustice. De toute façon, moi, l'Arche de Noé Playmobil ne m'a jamais fait rêvé. mais alors, PAS DU TOUT.
La soirée se passe, 2007 trépasse et à minuit tout le monde s'embrasse. Plus tard, fourbues et lasses, nous nous effondrons sur notre paillasse.
Tard dans la matinée nous émergeons de nos vapeurs alcoolisées, tels les gorilles surgissant de la brume à la recherche de Diane Fossey (même démarche, même haleine surtout, mais par contre nous, on ne se gratte pas les c....... au réveil, et pour cause).
Et là, un truc dingue se produit (bis): Il y a des paquets cadeaux qui ont été
Ni une ni deux, ni un, dos, tres, nous dépotons tout ça au pied de Norbert le Nordmann, 3 secondes avant l'arrivée du bébé gorille surgissant de sa brume du bout du couloir.
Devant le visage perplexe du globule devant cette troisième distribution inexplicable, je prends un visage grave de circonstance.
n'écoutant que mon courage, je décide de prendre les choses en main.
Il est temps de lui révéler certaines choses. Il faut qu'elle soit forte.
"Globule, si tu as eu 3 fois des cadeaux cette année, c'est parce que le père Noël n'a plus toute sa tête. Il a siffonné toute l'eau de vie des mon-chéris qui étaient dans sa hotte. C'est triste, mais tu peux l'aider si tu veux".
"Viens, on va écrire une lettre au Père Noël.
En cure de désintox."
Qu'est-ce qu'il ne faut pas raconter aux enfants pour garder toute la magie de Noël...