dans les bras de Morphée
Comme ma douce l'a si bien écrit sur son propre blog, elle en a "plein le c.." de son boulot.
En fait elle en avait plein le c.., vu qu'elle démissionne vendredi.
Ben oui, elle est comme ça ma meuf! Hier soir encore on parlait de son avenir professionnel à moyen terme, on se disait qu'après Noël il faudrait qu'elle prenne une décision définitive, qui serait, pourquoi pas, une démission.
Et ping! Ses chefs n'ont pas eu besoin de la pousser très loin dans ses retranchements pour l'amener à se positionner plus vite que prévu.
Un petit coup de fil dans l'après-midi pour m'annoncer ça, et j'ai souri toute seule en entendant sa voix, libérée : des semaines qu'elle va au turbin la boule au ventre, frustrée dans ses aspirations professionnelles (légitimes), perdue dans son rapport aux autres (son point faible et son point fort) et complétement déboussolée, nuit et jour, le sommeil perdu et l'appétit envolé.
Elle a enfin retrouvé sa boussole, mon emmerdeuse. Et moi j'ai retrouvé la mienne.
Finies, mon ange, les tournées sans fin pour "appréhender une approche globale du soin".
Traduire par : aller torcher le cul des vieux.
Cerise sur le gâteux, elle est dispensée de préavis, donc à elle le repos du guerrier (même si je sais qu'elle va bien vite remonter en selle. Il faut que je lui dise d'arrêter de me le répéter, puisque je lui fais CONFIANCE . Un mot nouveau dans son dico intime, on dirait).
C'est drôle à dire mais je suis fière d'elle.
Fière qu'elle ait le cran de lâcher la proie pour l'ombre (noter, vous le recaserez à l'occasion, ça fait très chic), de s'engager en terra incognita, bref, de se remettre en question.
J'espère un jour avoir ce courage, et tout envoyer péter à mon tour.
Ce soir c'est elle qui peut chanter "au revoir, au revoir, Président; la lala..." et je crois que je vais faire les choeurs!
Et puis ce soir, pour la première fois depuis bien longtemps, elle va enfin pouvoir s'endormir paisiblement dans les bras de Morphée. Ou plutôt dans les miens, et tant pis pour Morphée...
En fait elle en avait plein le c.., vu qu'elle démissionne vendredi.
Ben oui, elle est comme ça ma meuf! Hier soir encore on parlait de son avenir professionnel à moyen terme, on se disait qu'après Noël il faudrait qu'elle prenne une décision définitive, qui serait, pourquoi pas, une démission.
Et ping! Ses chefs n'ont pas eu besoin de la pousser très loin dans ses retranchements pour l'amener à se positionner plus vite que prévu.
Un petit coup de fil dans l'après-midi pour m'annoncer ça, et j'ai souri toute seule en entendant sa voix, libérée : des semaines qu'elle va au turbin la boule au ventre, frustrée dans ses aspirations professionnelles (légitimes), perdue dans son rapport aux autres (son point faible et son point fort) et complétement déboussolée, nuit et jour, le sommeil perdu et l'appétit envolé.
Elle a enfin retrouvé sa boussole, mon emmerdeuse. Et moi j'ai retrouvé la mienne.
Finies, mon ange, les tournées sans fin pour "appréhender une approche globale du soin".
Traduire par : aller torcher le cul des vieux.
Cerise sur le gâteux, elle est dispensée de préavis, donc à elle le repos du guerrier (même si je sais qu'elle va bien vite remonter en selle. Il faut que je lui dise d'arrêter de me le répéter, puisque je lui fais CONFIANCE . Un mot nouveau dans son dico intime, on dirait).
C'est drôle à dire mais je suis fière d'elle.
Fière qu'elle ait le cran de lâcher la proie pour l'ombre (noter, vous le recaserez à l'occasion, ça fait très chic), de s'engager en terra incognita, bref, de se remettre en question.
J'espère un jour avoir ce courage, et tout envoyer péter à mon tour.
Ce soir c'est elle qui peut chanter "au revoir, au revoir, Président; la lala..." et je crois que je vais faire les choeurs!
Et puis ce soir, pour la première fois depuis bien longtemps, elle va enfin pouvoir s'endormir paisiblement dans les bras de Morphée. Ou plutôt dans les miens, et tant pis pour Morphée...